Il faut se défendre! C’est le message qu’envoie le cerveau au corps d’ès qu’il perçoit une menace, qu’il s’agisse d’un tigre qui se dresse devant nous ou d’un automobiliste qui veut vous couper la route.
L’effet sur :
La moelle osseuse produit plus de cellules sanguines pour oxygéner l’organisme et combattre l’infection.
La glande thyroïde sécrète des hormones pour accélérer le métabolisme et stimuler l’énergie. À la longue, on constate insomnie et hausse de l’appétit.
Les poumons se gonflent pour mieux oxygéner les muscles et le cœur. La respiration s’accélère, les voies nasales s’élargissent.
Le cœur bat plus vite. S’il peinait déjà en temps normal, le surplus d’effort risque de provoquer une crise cardiaque ou un accident cardiovasculaire cérébral (ACV).
Le pancréas sécrète plus d’insuline, l’hormone qui transmet le glucose aux cellules pour les énergiser. La glycémie s’élève, parfois pour un bon moment. À la longue, l’organisme répond moins bien à l’insuline : c’est le début du diabète.
Le foie produit un supplément de cholestérol comme carburant d’appoint si la glycémie ne suffit pas. Si le stress est un état chronique, ce cholestérol risque de durcir les artères.
L’activité de l’estomac et des intestins cesse pour économiser l’énergie. Le taux d’acidité s’élève dans l’estomac, d’où brûlures, nausée, vomissement.
Les glandes sudoripares s’activent pour rafraîchir les muscles surchauffés, et la peau se met en « chair de poule », les poils se hérissent - ce qui faisait paraître nos ancêtres plus grands devant leurs ennemis.
Source: Sélection Reader's Digest Renforcez votre système immunitaire